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Le Centre de Pompidou de Metz dans tous ces états.
Réaliser la maquette d'un terrain complexe.
Plans et maquettes papercraft à imprimer et à monter.
Réaliser une maquette architecturale.
Échelles de représentation
Il n'est pas toujours possible de dessiner un objet en grandeur réelle.Il arrive que l'objet soit trop grand pour tenir sur une feuille de papier (bâtiment, véhicule, …) ou alors qu'il soit trop petit (visserie, bactéries, …).
Pour dessiner ces objets sans déformation, il faut soit réduire, soit agrandir toutes leurs dimensions réelles en multipliant ces dimensions par un même nombre que l'on nomme « échelle ».
Formules à utiliser :
E: échelle du dessin – R: dimension réelle de l'objet - D: dimension sur le dessin ou la maquette.
Pour définir l'échelle E = D/R
Pour rechercher les dimensions réelles d'un objet à partir d'un dessin R = D/E
Pour trouver les dimensions à utiliser sur le dessin ou une maquette D = RxE
Modéliser en 3D avec SKETCHUP (merci à Eric Bugnet) https://eric.bugnet.fr/(https://eric.bugnet.fr/
L’écran d’accueil peut sembler perturbant, car même si vous avez double cliqué sur un fichier, il ne se lancera pas tout seul.
Il faut en effet choisir le « Modèle type » à partir duquel on va travailler en cas de démarrage d’un nouveau fichier, puis cliquer sur « Commencer à utiliser Sketchup ».
On opte dans l'exemple de travailler à partir d’un modèle orienté architecture, avec des dimensions en millimètres. Pour modéliser plus tard notre pavillon, nous utiliserons le mètre.
Vous voyez tout de suite un personnage, l’espace représenté par un système d’axes (rouge, vert, bleu) et quelques outils situés en haut de la fenêtre.
Je vous propose tout de suite d’ajouter une barre d’outils qui sera plus pratique pour travailler : « Grand jeu d’outils »
Dans Sketchup, c’est l’observateur qui bouge, pas l’objet.
Pour jouer sur la vue de votre fenêtre, vous devrez :
Comme dans beaucoup de logiciels, la touche « ESC » permet d’arrêter votre commande, et la touche « Entrer » de valider l’opération.
Vous risquez aussi d’user et abuser de « CTRL + Z » et « CTRL + Y » pour annuler ou restaurer une opération
Maintenant que vous avez un Sketchup fonctionnel, nous allons créer les premiers volumes.
Le principe de création de volume principal est le suivant :
Il est possible de créer des formes courantes avec les outils de dessin appropriés, puis de « tirer » dessus (= extruder) avec l’outil « Pousser / Tirer » :
Avez-vous remarqué que pour le dernier volume je m’appuie sur la surface supérieure du cylindre pour arrêter mon extrusion ?
Les précédent volumes ont été tracés avec des des dimensions très approximatives… Il est heureusement possible d’indiquer quelles sont les dimensions précises que l’on veut fixer pour notre élément.
Ces indications sont disponibles en bas à gauche de l’écran (zone qui évolue en fonction du contexte), et vous pouvez les modifier sans avoir à cliquer dessus, simplement en saisissant les chiffres sur votre clavier et à valider en appuyant sur « Entrer ».
Notez que dans certains cas il est nécessaire de séparer les coordonnées dans l’axe x et y (rouge et vert), on utilise pour cela le point virgule : par exemple 1500;1300.
Vous n’êtes pas obligé de vous limiter aux polygones proposés puisque vous pouvez créer la forme de votre choix en utilisant l’outil « Ligne » :
Vous pouvez même laisser libre court à votre créativité en utilisant l’outil « Main levée » :
Après avoir vu comment créer des volumes de base, nous allons nous attacher à créer des volumes plus complexes.
En s’appuyant sur une surface du solide précédemment obtenu, nous pouvons dessiner une nouvelle esquisse, qui elle même peut être extrudée… et ainsi de suite.
Il est aussi possible d’enlever de la matière en utilisant l’outil « Pousser / Tirer » dans la direction de l’objet. Cela permet de faire des empreintes, des alésages, des trous débouchants… mais bien plus encore !
Pour m’assurer que le trou soit débouchant, je me suis accroché à un point caractéristique de la surface inférieure.
De même, pour le chanfrein et le congé, je suis allé jusqu’à la surface externe de l’objet.
Pour créer l’esquisse correctement, on peut s’aider de lignes de construction que l’on peut ajouter à la va vite, ou avec précision.
Pour créer ces guides, il faut utiliser l’outil « Mètre » :
Vous pouvez ensuite supprimer ces guides de 2 manières :
Outils de modification:
Maintenant que nous avons la capacité de créer des volumes complexes, voyons à quoi peuvent nous servir les outils de modification restants.
L’outil « Déplacer » permet de translater un élément, selon un axe précis ou non. L’outil est sensible à la sélection de l’objet que vous chercher à manipuler (volume, surface, arrête…) :
Cet outil permet d’exercer une rotation à l’élément sélectionné. Il est aussi sensible à l’objet choisi :
Décalage permet de créer une arrête à une certaine distance d’une autre arrête. Il est possible d’agir sur une arrête seule, ou sur une surface dans sa totalité :
Vous savez créer et modifier des volumes qui peuvent être complexes.
Mais ces éléments ne sont pas toujours faciles à manipuler lorsqu’ils sont nombreux : il arrive que deux volumes que l’on souhaite indépendants collent entre eux pour n’en devenir qu’un.
Pour éviter ces désagréments il est nécessaire de créer des entités indépendantes les unes des autres : des groupes ou des composants.
C’est peut être la partie la plus importante de l’apprentissage de Sketchup !
Dans les minutes qui suivent vous allez constater que les groupes et les composants se ressemblent beaucoup… mais que les composants ont quelques petits avantages (pas toujours utiles).
Pour créer un groupe ou un composant, il suffit de sélectionner les éléments concernés et de faire un clique droit → « Créer un groupe » ou « Créer un composant ».
Dans l’illustration suivante, vous remarquerez que lors de la création d’un composant une fenêtre s’ouvre pour le paramétrer (1er objet créé), alors que ce n’est pas le cas dans le groupe (2d objet créé).
Pour modifier un groupe ou un composant, il faut rentrer dans celui ci en exécutant un double clic (le reste du dessin est alors grisé).
La sélection de l’objet est maintenant facilitée et les éléments ne « collent » pas entre eux.
Je vous laisse découvrir la différence essentielle avec l’illustration…
Hé oui, les composants sont liés entre eux : si je modifie l’un d’entre eux, ça modifie tous les composants.
Par exemple, je pourrais faire un pied de table, en faire un composant, le répliquer et si je décide de modifier l’apparence d’un pied, tous les autres pieds de la table s’adaptent aussi.
Notez qu’il est possible de rendre un composant indépendant en faisant un clique droit → « Rendre unique ».
Il nous reste maintenant à simplifier notre saisie.
Lors d’une opération, il est possible de prendre comme référence un autre objet : ici je tire le volume jusqu’à la projection de la surface du premier cube.
En bonus dans l’illustration (parce que vous le valez bien), vous constatez que le dernier prisme a été créé avec la même hauteur que le précédent simplement en double cliquant sur le rectangle avec l’outil « Pousser / Tirer ». Double clic = même valeur que le précédant pour l’opération.
Il existe aussi d’autres accroches : milieu du segment, tangent à l’arrête, centre du cercle… vous les découvrirez petit à petit.
Pour faire une opération en suivant un axe précis, il faut exécuter un mouvement de la souris le long de l’axe désiré, puis maintenir la touche « SHIFT » (majuscule) appuyée. Dès lors, le trait est mis en surbrillance et vous forcez l’opération le long de cet axe.
Ça marche aussi pour maintenir parallèle à une ligne quelconque, perpendiculaire à une ligne…
La touche « SHIFT » sous la majuscule permet aussi de maintenir une référence extérieur à l’objet en question ou au système d’axe : ici j’effectue une rotation d’un élément en fonction d’une surface quelconque d’un autre élément. Vous voyez le comportement du rapporteur qui diffère si la touche « SHIFT » est maintenue ou non.
A garder sous le coude
Pense bête à imprimer et à garder avec vous :)